L’enscorpionne

Je m’appelle l’enscorpionne. 
Quand j’avais à peine un mois, on m’a soigné avec des gênes de scorpion car j’avais un problème de squelette : il était trop mou. Il a fallu se servir de la dureté de l’exosquelette des scorpions du désert pour me sauver.
Maintenant, je suis en bonne santé, j’ai 10 ans et je vis dans un centre au Sahara pour les humanimaux qui ont besoin de vivre dans un endroit chaud et sec. 
Quand je suis en colère…Eh oui! je me mets très souvent en colère…. j’ai des pinces qui remplacent mes doigts et aussi j’ai une queue qui pique avec du venin.
Mon pouvoir est le suivant : dans ma queue, il y a deux sortes de venin. Une sorte qui guérit les gens et une autre qui paralyse pendant au moins un jour.

En plus de cela, j’ai un pouvoir secret mais…. chut!

Aujourd’hui, l’enraignée et l’enchameau  n’ont pas arrêté de nous harceler l’enserpent et moi : ils nous traitaient de chaussettes pourries et de scarabées moisis !
Ils m’ont tellement mise en colère que j’ai fini par les piquer. Une infirmière est arrivée et nous a grondé l’enserpent et moi, elle a fait emmener l’enraignée et l’enchameau à l’infirmerie sur des brancards. 
Une semaine plus tard, un matin, la directrice nous a tous informés que mon ami l’enserpent venait de mourir car l’enraignée venait de lui verser du poison dans un verre d’eau.
Je suis vite descendue vers l’enserpent pour le piquer trois fois car lorsque je pique quelqu’un trois fois, cela le guérit : je viens de vous révéler mon pouvoir secret et l’enserpent a commencé tout doucement à ressusciter. 
L’enraignée a été punie et on lui a retiré son venin grâce à un système de tubes qui l’aspire en continu.
L’enraignée et l’enchameau ne nous embêtent plus depuis cette mésaventure et moi je me suis calmée.
Je ne me mets plus en colère et l’enserpent et moi, nous sommes devenus les meilleurs amis du monde, je crois que je suis tombée amoureuse de lui !!!!Les histoires se terminent souvent comme ça chez nous, c’est un peu normal car nous vivons souvent des aventures qui nous rapprochent.

H. T.

 

L’enpillon

Heureusement que l’ont m’a sauvé lors de mon arrêt cardiaque et pour cela les médecins ont dû me mettre des gênes de papillon !
Je suis L’enpillon et j’ai 15 ans.
Quand j’ai fait mon arrêt cardiaque à 10 ans, les personnes qui étaient autour de moi ont directement appelé les secours. Après m’avoir sauvé, je me suis très vite fait deux amis L’ensigogne et L’enaigle.

Je suis au centre CHGM (centre humanimaux génétiquement modifiés) depuis très longtemps et la majorité de mon entourage vient autour de moi parce que je détiens de belles couleurs vives sur mes ailes et tout le monde veut les admirer.
Mes antennes me servent à communiquer avec toutes les espèces de papillons, je les dissimule dans mes sourcils quand elles ne me servent pas.

Ce matin, alors que se termine ma grasse matinée, je me réveille en sursaut et tout mais absolument tout le centre est vide!
Je me demande ce qui se passe et commence sérieusement à m’inquiéter : « Où sont-ils tous passés ? Pourquoi ne sont-ils pas là ? Y a-t-il eu un problème ? »

De ce fait, je commence à m’énerve et mes ailes se déploient vraiment ! C’est la première fois qu’elles sont sollicitées suite à une vive émotion. Je ne maîtrise pas bien ma direction mais, je m’habitue très vite. Et tout à coup, sans aucun battement d’ailes je m’élève dans les airs à plus d’ un kilomètre et demi du centre. Puis, je bas des ailes mais, épuisé au bout d’1 heure, je me pose sur une colline. Depuis cette colline, j’aperçois plein de ballons. J’entends des bruits et je vois une colonie de papillons. Puis derrière eux, miraculeusement je distingue mes amis d’enfance L’enaigle et L’ensigogne entourés de tous les membres du centre . Ils se mettent tous à chanter « Joyeux anniversaire, l’enpillon ! » et à danser en ronde. La fête est exceptionnelle. Tout le monde revient au centre en s’accrochant aux ballons, aux papillons, aux humanimaux volants !
Et, depuis ce jour, au milieu de nous, nous avons des papillons qui nous aident à colporter nos affaires.

B.D.


L’entigresse
Je m’appelle l’entigresse et j’ai 11ans. J’ai des rayures noires sur tout le corps et de grands yeux bleus.
Je suis devenue aveugle vers trois mois et on m’a mis des gènes de tigre car les tigres sont connus pour bien voir. Depuis, je peux me fondre dans le décor comme lorsque les tigres chassent.
Mon meilleur ami, l’enloup, m’a accueilli dès mon arrivée au centre. Il a 12 ans .
Un jour pendant que l’on discutait avec l’enloup, l’envipère est venu nous embêter. Il commença à nous bousculer. Le directeur arriva en courant et en hurlant « pas de violence dans cet établissement !» . Il nous sépara et dit à l’envipère de nous faire des excuses.
D’un ton grave, l’envipère me dit « Pardon l’entigresse, l’enloup, je ne recommencerai pas à vous embêter ».
Je lui répondit « Ce n’est pas grave, l’envipère ».
Suite à cet incident, le directeur convoqua l’envipère pour faire le point sur son comportement.
Quelques jours plus tard, le rendez-vous a lieu.
J’avais très envie d’écouter la conversation donc je me suis fondu dans le décor et me suis faufilée dans le bureau du directeur pour écouter la conversation. J’ai entendu dire que l’envipère serait envoyé dans un établissement où l’on apprend les bonnes manières, s’il ne se calmait pas d’ici là. A la fin du rendez-vous, je ne savais pas quoi faire, j’avais pitié de lui et je ne voulais pas qu’il soit renvoyer.
J’ai bondi de ma cachette et j’ai dit que ce n’était pas possible car il était un ami depuis longtemps mais qu’en ce moment, il était pénible.
Le directeur a été surpris de me voir, il a bafouillé d’étonnement et me reproche de mettre mêlé de leur rendez-vous. Mais il accepta mes explications et proposa qu’il reste.
Depuis cette conversation, j’ai remarqué que l’envipère avait eu un bon comportement.
Finalement, l’envipère, l’enloup et moi sommes redevenus d’inséparables amis : nous nous sommes remis à jouer à « loup, tigresse, vipère » ! Je suis très heureuse, l’envipère est très gentil et a de nouveau plein d’amis. Je l’adore !

E.I.B.

L’enlapine

Je m’appelle l’Enlapine. Quand j’avais autour d’un an, on m’a soigné avec des gènes de lapin car j’ai eu une maladie aux dents : mes dents ne poussaient pas et je ne pouvais pas manger des aliments solides. Maintenant j’ai 14 ans , mes oreilles ont énormément grandi , mes dents de devant sont un peu longues et je dois les faire couper une fois par mois car elles poussent tout le temps. Mes jambes sont très puissantes et je m’en sers pour faire de l’athlétisme.J’ai un pouvoir, je peux entendre de très loin mais j’ai un petit problème, je suis allergique aux carottes.
Aujourd’hui c’est la rentrée, je rentre en 4 ème dans un collège avec des humains.
Á la récré, j’ai entendu de loin plusieurs personnes dire des méchancetés sur moi et surtout ce garçon, Laurent, il disait de moi : « Face de castor pourrie ou vilaine boule de poils à grandes oreilles».
D’un coup, la sonnerie retentit pour l’heure du self. Au self, il y avait des carottes mais j’étais tellement préoccupée à écouter les autres, que je m’en suis servi .Je m’assoie toute seule et m’apprête à manger.
C’est alors que j’entends quelqu’un qui commence à s’étouffer, je bondis dans sa direction et lui met un grand coup de pied dans le dos. Le morceau de viande qui était coincé ressort. A ce moment même, je m’aperçois que c’est Laurent qui s’étouffait. Tout le monde viens vers nous et me disent « tu es une championne, heureusement que tu étais là, tu l’as sauvé ! ».
Laurent me remercie et me demande pardon pour les moqueries qu’il avait dites sur moi.
Je sors de la cafétéria sous les hourras de tous.
Et maintenant j’ai plein d’amis : Manon, Clélia, Emma, Jade et même Laurent. Et je crois que je suis tombée amoureuse mais chut !!! C’est un secret entre nous…

A.M

L’encureuil

Je m’appelle l’encureuil, on m’a mis des gènes d’écureuil parce que je ne pouvais plus courir. C’était il y a longtemps, j’avais 5 ans. Maintenant j’en ai 12.
Aujourd’hui, je suis très agile. J’apprends à l’école du centre.Là-bas, je me suis fait un copain : il s’appelle l’enmster et il m’a accueilli dès mon arrivée. J’ai découvert que la maîtresse était humaine mais elle est très gentille. Et il y a l’enrisson qui ne m’aime pas trop, à chaque fois, il se moque de moi parce que j’ai une queue marron clair et quelques poils d’écureuil sur le visage.
Cette nuit, je suis allé me coucher calmement mais, soudain, j’entends une espèce d’alarme. Je saute hors de mon lit, prends ma veste pour ne pas avoir froid et sors du centre en toute discrétion. Je marche tranquillement dehors, c’est la nuit noire, il n’y a pas de lumière. Tout d’un coup j’entends un bruit sourd, mon cœur se met à battre la chamade. Ensuite, je me retourne, et là… je m’aperçois que c’est une pomme de pin tombée d’un arbre. Je continue mon chemin. Plus loin, j’aperçois une usine et je vois pleins de gens courir et s’affoler. Je me dépêche pour aller voir ce qu’il se passe. J’entre à l’intérieur pour voir s’il y a encore quelqu’un dedans mais je ne vois rien, il y a trop de fumée. Je pense qu’elle a été produite par les produits chimiques. Je cherche mais je ne vois toujours rien. S’il y a quelqu’un, ce quelqu’un peut mourir. C’est alors que j’entends : « Au secours, venez m’aider !»
Je commence à me percher sur les tuyaux grâce à mon agilité incroyable, et là, je vois une personne d’une quarantaine d’année, c’est un homme. Je le prends par les bras et le sors de l’usine pour l’emmener à l’hôpital qui n’est pas loin d’ici, puis je lui dis que je dois partir. Arrivé au centre, je rentre sans que personne ne me voit. Le lendemain matin, je me réveille très fatigué à cause de cette nuit, mais je me dis que j’ai bien fait d’aller sauver ce monsieur. Je sors de ma chambre et marche dans les couloirs pour aller rejoindre l’enmster. Je passe devant ma classe et vois la maîtresse avec l’homme que j’ai sauvé cette nuit. Je me demande pourquoi la maîtresse est avec lui. En plus, elle le prend dans ses bras comme si elle avait eu peur pour lui. Du coup, je vais rejoindre l’enmster pour lui parler de mon aventure et de ce qu’il vient de se passer dans la classe. L’enmster me dit bravo pour cette nuit et ne comprend pas non plus pourquoi la maîtresse a pris cet homme dans ses bras. La maîtresse nous dit de nous mettre en rang par deux. Nous rentrons en classe, tout le monde s’installe à sa place sauf moi qui vais voir la maîtresse pour lui demander ce qu’elle faisait avec le monsieur, elle me dit :
• « Te voilà toi ! Je voudrais te parler. Normalement je devrais te couper un point parce que tu es sorti tout seul cette nuit mais vu que tu as sauvé mon mari je vais te mettre un point bonus. »
Là, j’ai eu un choc, c’était donc le mari de la maîtresse. Je vais m’installer à ma place et la maîtresse dit devant toute la classe que j’ai sauvé son mari. Depuis que tout le monde le sait, les élèves veulent tous être mes amis, même l’enrisson.

M.S.R.