Bonjour à vous !

 

Vous verrez que dans le chapitre 3, j’ai utilisé votre idée du « soulèvement des écailles » parce que je la trouve intéressante et mystérieuse. Donc merci ! Et j’ai tellement aimé votre idée d’écrire les pensées de L’enserpent que je l’ai proposée aux autres classes.

Vous avez imaginé que L’enserpent faisait « Sssssssss » à Héloïse pour la remercier, mais je crois plutôt que c’est son côté « serpent » qui prend le dessus et qui l’incite à marquer son territoire en menaçant ceux qui sont trop proches de lui. Il est tellement stressé par les regards des autres et par les pleurs de Gabriel qu’il veut qu’on le laisse tranquille. Il est trop perturbé pour comprendre qu’Héloïse est gentille. Mais toutes les émotions qu’il ressent en entrant dans la classe sont très bien « rendues » dans vos phrases.

Bravo ! Voici maintenant mes réponses à vos questions :

 

  • Je n’utilise en général pas de prénoms de personnes que je connais pour mes personnages. Je choisis les prénoms et les noms en fonction de leur « musique ». Je fais attention aussi à ce qu’ils soient d’origines culturelles différentes pour marquer la richesse de la diversité (Ex : monsieur Garcia). La tache de naissance d’Héloïse est importante car c’est cette tache qui va marquer sa complicité avec L’enserpent. Au début, j’avais pensé à une grande cicatrice due à une brûlure, mais cette solution était trop « dure » à mon goût. Enfin, mes personnages naissent de mes émotions, un peu comme quand vous créez un personnage avec de la pâte à modeler. Chaque personnage principal, en tout cas, est un aspect de mon monde intérieur.

 

  • J’écris en général 7 ou 8 brouillons d’un texte. Quand j’ai fini, je le fais lire à ma femme et/ou ma sœur, puis à l’éditeur ou au directeur de collection qui peuvent me donner des conseils. J’écoute et je change des passages de mon texte si je trouve leurs critiques justifiées. Si mon texte est refusé, je vais voir un autre éditeur.

 

Voilà pour cette fois-ci ! A bientôt ! Eric Simard